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J’ai longtemps travaillé dans une chaîne d’infos et la liberté de la presse est un privilège qu’il faut protéger. Mais comment naviguer dans cet océan d’informations tout en jonglant avec les attentes des clients et les exigences éditoriales ? Plongeons au cœur de cette équation complexe pour découvrir pourquoi les relations presse sont soumises à des obligations de moyens plutôt qu’à des obligations de résultats.

Une salle de rédaction c’est souvent dans un open space animée, où les chefs d’édition débattent de ce qui doit ou non figurer dans le journal, où les journalistes ne sont parfois pas d’accord sur l’angle retenu pour tel ou tel sujet, au final le « rédac chef » finit par mettre tout le monde d’accord… Souvent au prix d’un long débat. En tout cas c’est la « rédac » que j’ai connue et aimée.

Une salle de rédac

Fournir aux médias des informations pertinentes et des angles captivants sur les sujets dont ils s’occupent est la mission des chargés de relations presse. Mais dans cette quête, ils doivent jongler avec les attentes des clients, les contraintes de temps et les exigences éditoriales, tout en respectant l’indépendance et l’intégrité journalistique.

C’est là que réside la subtilité des obligations de moyens dans les relations presse. Les professionnels s’engagent à mobiliser tous les moyens nécessaires pour promouvoir un sujet ou un événement, mais ils ne peuvent pas garantir le résultat final. En aucun cas ils ne peuvent exiger qu’un journaliste couvre un sujet ou lui dire de quelle manière il doit écrire. Je peux envoyer un livre à des journalistes littéraires, certains décideront de ne pas écrire dessus, certains le feront en donnant leur avis qui peut être positif ou négatif.

Dans le monde des médias, la liberté de la presse est un pilier fondamental de la démocratie. Les journalistes ont le devoir d’informer le public, sans être influencés par des intérêts extérieurs. Les professionnels des relations presse, quant à eux, doivent respecter cette indépendance tout en faisant valoir les points forts de leur client.

Jongler avec les attentes et les exigences des clients, tout en respectant l’essence même du journalisme est un équilibre délicat, où chaque mouvement compte, chaque mot est pesé, mais où la liberté de la presse continue de briller. Et c’est là toute la magie en ce qui me concerne.

 

Aller, on se lance?